Il y a quelques mois, un film teaser rendant hommage à la renaissance des déchets, annonçait la genèse de ce projet singulier. Aujourd’hui le parfum I am Trash, Les fleurs du Déchet, fruit de la collaboration entre Ogilvy Paris et Etat Libre d’Orange, est né.
Une idée forte et originale à l’heure de la consommation à outrance et du gaspillage où chaque jour un nombre considérable de choses sont jetées car jugées inutiles, périmées, démodées alors qu’elles pourraient encore avoir une longue vie et d’autres usages. Fort de ce constat, Etat Libre d’Orange a fait appel à Daniela Andrier (Givaudan) pour créer ce parfum issu des déchets de l’industrie de la parfumerie.Comment donner une seconde vie à tout ce qui n’a pas été utilisé et qui a pourtant encore tant à donner. Très sensibilisé par le projet, Ogilvy Paris a été associé et a participé activement à toutes les étapes de développement de ce parfum, de la genèse jusqu’à la commercialisation de cette fragrance totalement inédite.
L’ambition d’Etienne de Swardt, fondateur d’Etat Libre d’Orange est claire : « concevoir un parfum qui redonne du sens aux déchets et autres résidus de l’industrie du parfum et dire à tous, plus vite, plus fort, que du miasme peut rejaillir le beau et le bon. Nos déchets ont encore plein de sens à redistiller. » Le résultat ? Un délicieux mariage entre notes florales et notes fruitées, légèrement boisées.
La deuxième vie de pétales de roses,doux parfum insoupçonné, se marie parfaitement aux touches de pomme, de santal et de cèdre, rendant « I’m Trash, Les fleurs du Déchet » singulier, délicieux et riche d’une belle histoire.
Le projet entrepris par Etat Libre d’Orange et Ogilvy reflète une réelle modernité, celle de réutiliser dans l’industrie du Luxe. Une initiative qui offre de belles promesses et ouvre de multiples possibilitésde création dans le futur du Parfum.
Daniela Andrier, créatrice de plusieurs parfums pour Guerlain, Kenzo, Prada, Valentino, Yves Saint Laurent nous explique : « J’ai envisagé ce parfum comme une terre fertile. Ma question était donc surtout :qu’est-ce-qui pourrait renaître dans cette terre ? C’est de cette réflexion que j’ai eu l’idée d’associer les matières issues de l’upcycling à des notes de fraise. J’ai composé avec la nature sans chercher à la dupliquer afin de créer une nouvelle histoire inédite.»
Juana O’Gorman et Béatrice Lassailly, Directrices de Création – Ogilvy Paris complètent : « Le parti-pris créatif était radical dès l’origine du projet. Nous souhaitions prouver que la beauté peut naître des rebuts. La composition du parfum a donné un résultat très délicat et raffiné en contraste avec la brutalité d’un nom comme: I am Trash, Les fleurs du Déchet. »
Ce lancement est accompagné par la première campagne d’affichage « made from trash ». Ces affiches ont également été déclinées en GIF pour une diffusion digitale. L’équipe créative d’Ogilvy Paris s’est plongée dans les archives de la marque pour récupérer des anciennes afficheset les détourner en faveur de la nouvelle fragrance. En résulte une série de 6 collages originaux qui prennent vie dans les rues de Paris et sur les réseaux sociaux.