Bien connu au Moyen-Orient, il est utilisé dans les maisons en guise d’encens. On l’y fait brûler, pour que ses volutes de fumée imprègnent de leur odeur les vêtements et les cheveux des invités. Appelé aussi bois d’agar ou bois d’aloès, il est issu d’un arbre poussant à l’état sauvage en Asie, l’Aquilaria Malaccensis. Lorsque celui-ci est infecté par des insectes ou par un champignon (Phialophora parasitica), il produit une résine odorante, aux notes cuirées, boisées et fumées. Espèce rare protégée par la convention de Washington, cet arbre est cultivé dans des plantations officielles, notamment au Laos, afin d’être utilisé en parfumerie. Une fois plantés, les arbres mettent environ 10 ans à produire cette résine précieuse. Le bois est prélevé, réduit en copeaux, trempé dans l’eau, puis distillé pour donner naissance à une essence rare et précieuse, l’une des matières premières les plus chères de la parfumerie (environ 30 000 $ le kilo).
Le bois de oud
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