Les « Savoir-faire liés au Parfum en Pays de Grasse » ont été inscrits au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité à l’unanimité du comité intergouvernemental ce mercredi 28 novembre 2018 à 14H25.
Cet évènement historique pour la France et pour l’histoire Mondiale de la Parfumerie, s’est tenu ce jour à Port-Louis sous la présidence de S.E. Hon Prithvirajsing Roopun, Ministre des Arts et de la Culture de la République de Maurice en présence des représentants diplomatiques des 178 états signataires de la Convention sur le Patrimoine Culturel Immatériel et experts du PCI des pays ayant ratifié la convention. Madame Audrey AZOULAY, Directrice générale de l’UNESCO a assuré lundi 26 novembre l’ouverture de cette 13ème convention sur le Patrimoine Culturel Immatériel avec l’inscription du Sissrum, lutte traditionnelle coréenne réunissant pour la première fois autour d’une même candidature les « 2 Corées ».
La Délégation française présente était composée de Son Excellence Laurent STEFANINI, Ambassadeur de France auprès de l’UNESCO, Monsieur Jean-Pierre LELEUX, Sénateur des Alpes Maritimes, Maire Honoraire de Grasse et Président de l’Association Patrimoine Vivant du Pays de Grasse, Mesdames Isabelle CHAVE et Isabelle HURDUBAE représentantes du Ministère de la Culture et de la Communication, Monsieur Pierre-Yves KERVENAL, conseiller de l’Ambassadeur de France auprès de l’UNESCO et Madame Nadia BEDAR, directrice du Projet de candidature « Les Savoir-faire liés au Parfum en Pays de Grasse » à l’initiative de cette démarche de candidature avec le Sénateur.
Cette reconnaissance prestigieuse est historique pour le Pays de Grasse, pour la Côte d’Azur et pour l’ensemble du territoire français. Elle salue le travail et l’engagement d’une équipe fédérée autour de Jérôme VIAUD, Maire de Grasse, Président de la Communauté d’Agglomération du Pays de Grasse et Jean-Pierre LELEUX, Sénateur des Alpes-Maritimes, Maire honoraire de Grasse et Président de l‘Association Patrimoine vivant du Pays de Grasse, ainsi que la mobilisation des producteurs, des maîtres-parfumeurs, des transformateurs mais également de l’ensemble des grassois, des azuréens et des français, qui ont permis après dix ans de démarche, à l’aboutissement de cette reconnaissance internationale.