La maison Worth est à l’honneur en ce mois de novembre 2017, avec un beau livre édité en langue anglaise par Thames & Hudson à Londres et en langue française par La Bibliothèque des Arts à Lausanne. La préface est signée par Christian Lacroix. Ont oeuvré sur cet opus Chantal Trubert-Tollu, arrière-arrière-petite-fille de Charles Frederick Worth, Françoise Tetart-Vittu, historienne du costume au XIXe siècle, Jean-Marie Martin-Hattemberg, spécialiste du patrimoine industriel et artistique de la parfumerie et Fabrice Olivieri,parfumeur.
Cet ouvrage retrace le parcours du grand couturier Charles Frederick Worth universellement reconnu comme le « père » de cette haute couture qui a fait de Paris la capitale de la mode.
Il présente sous un angle inédit, avec des sources historiques non exploitées à ce jour (documents
familiaux, portraits, objets personnels, robes et accessoires, flacons de parfum) l’histoire d’un homme visionnaire, né en Angleterre, arrivé à Paris à vingt ans avec quelques francs en poche, et de ses descendants, du milieu du XIXe siècle jusqu’au milieu du XXe.
Ce sont quatre générations d’une même famille qui, pendant près d’un siècle, ont contribué au succès de la mode, du nom et à la pérennité de la maison Worth. Dans le sillage de l’élégance s’inscrit le destin de cette maison, la première à construire les codes de la haute couture française, telle qu’on la connait encore aujourd’hui, créée en 1858 par Charles Frederick Worth et Otto Gustav Bobergh, rachetée par Paquin Ltd en 1952, puis définitivement fermée en 1954.
« Obtenir et Tenir », la devise chère à Charles Frederick Worth a ainsi forgé l’esprit de cette maison de
couture, que nous racontent nos quatre spécialistes.
L’ouvrage retrace également l’histoire des Parfums Worth, nés en 1924, des années de créations
olfactives, des flacons inédits, une approche publicitaire très riche, une collaboration avec le
parfumeur Maurice Blanchet, et le verrier Lalique, la beauté et le maquillage.